"Mettre le Web et ses services, à la disposition de tous les individus, quel que soit leur matériel ou logiciel, leur infrastructure réseau, leur langue maternelle, leur culture, leur localisation géographique, ou leurs aptitudes physiques ou mentales "
Tim Berners Lee, inventeur du Web et fondateur du W3C
L'accessibilité concerne les personnes en situation de handicap bien sur, mais aussi tous les internautes qui de façon temporaire ou permanente, lié à une malidie ou simplement au vieillissement n'ont pas tous les mêmes capacités à appréhender une interface.
Des chiffres : 10% de la population est dyslexique, 2 millions de daltoniens en France, combien de mals ou non voyant, de.. Si nous ne voulons pas priver cette population de naviguer sur nos sites internet, il est sans doute temps d'en tenir compte. Des solutions parfois très simples existent: type de police, contrstae de couleurs, ne pas utiliser la couleur comme repère de navigation....
Depuis plusieurs années Axellescom s'est engagée à inscrire dans sa démarche de conception une approche "accessibilité" en se référant le plus souvent possible aux référentiels. Nous avons franchi un pas vers la compréhension et le traitement de cette problématique en travaillant sur la Qualité Web (notre Expert Qualité Web, certifié OPQUAST en est l'un des plus fervent défenseur).
Nous devons partir du principe que l'accessibilité n'est pas l'UX ou tout au moins c'est apporter de l'UX spécifique et peut-être différente en fonction des objectifs d'accessibilités que l'on veut bien retenir. L'accessibilité c'est en priorité s'assurer que rien ne vient empêcher la bonne utilisation de l'interface quelque soit le handicap de notre visiteur. L'autre aspect est bien évidemment un aspect économique, il faut bein prendre en compte les budgets de nos clients.
Il est donc impératif d'imaginer dès le départ une interface qui soit la souple possible pour qu'elle puisse s'adapter au mieux aux différents types de navigation ou de perception.
Première étape : le web-designer doit effectuer les bons choix de couleurs, de police, d'interlignage, d'alignement... ceci passe par une bonne connaissance du sujet et des enjeux car intégrés en amont du projet, ces exigences ne sont qu'une contrainte supplémentaire qui doit venir baliser le talent et l'imagination et surtout pas les freiner.
Seconde étape: l'intégrateur doit appliquer à son code une attention toute particulière et parfois une surcouche; Plus simple dans la pratique car dans son cas, il dispose d'élèments bien établis et de checklists formelles, le développeur doit pouvoir adapter certaines fonctionnalités à ces mêmes exigences.
Quatrième étape : le rédacteur doit lui aussi penser un contenu lisible et compréhensible, ajuster ses alternatives textuelles ou ses éléments multimédias;
Cinquième étape : le contrôle par la recherche des défauts à la fois dans la perception globale de l'interface, accru sur les éléments de fonctionnalités et spécifique dans l'analyse méthodique du code.
Evidemment la mise en oeuvre de ces différentes étapes doit être supervisée et corrigée au fil de l'eau afin d'optimiser les temps passé et d'avoir une vision gloable du projet et de son aboutissement. De même un suivi régulier de l'évolution des interfaces doit permettre d'éviter toute dérive.
Nous utilisons en particulier sur ces démarches un référentiel en transversalité sur l'ensemble du projet que sont les checklist de bonnes pratiques Opquast. C'est notre socle de base sur lequel peuvent venir se greffer des référentiels plus exigeants.
Plus spécifiquement et en particulier lorsque la volonté du donneur d'ordre le permet, nous nous attachons au respect des normes d’accessibilités web conformément aux règles du RGAA 3.0 (Référentiel général d’accessibilité pour les administrations, pour la France) et du WCAG 2.0 (Web content accessibiliy guidelines, pour la WAI). La mise en conformité vers des niveaux A, AA ou AAA oui pour AccesiWeb du niveau Bronze, argent ou Or, dépend essentiellement des objectifs fixés au départ du projet.